Souvenez-vous, c'était il y a environ 3 ans :
Il faut relier les déclarations et les conséquences. Voici l'une des conséquences :
A ceux qui diraient que le déficit du commerce extérieur de la France n'a rien à voir avec les mesures de "protection" des français au détriment de l'activité des entreprises, je réponds : faux !
Tout est lié. Il n'y a de vérité que de tout. L'argent que l'on met dans un projet ou dans un objectif, on ne le met pas ailleurs. Et non, je ne suis pas en train d'écrire qu'il ne fallait pas protéger les français.
La Suède n'a pas confiné et elle est dans une bien meilleure forme économique que nous ... Même si elle a d'autres problèmes au moins aussi graves à mon humble avis.
En l'occurence, pour analyser plus finement les rapports de cause à effet entre l'image ci-dessous et les décisions qui ont été prises, il est plus facile de pointer le blâme là où il faut :
J'ai déjà pris le temps d'écrire tout le bien que je pense de l'actuel ministre des finances. Ce type est tellement nul, tellement minable que c'en est impressionnant.
Et puis, allez, soyons fous : le voici.
Les trois causes principales de cette explosion du déficit commercial de la France sur 2022 sont :
- L'augmentation du prix de l'énergie qui est une conséquence directe de notre décision de "couler" l'économie russe comme l'a souhaité Von Der Leyen, ce qui a été traduit par Lemaire en bon caniche obéissant par l'arrêt d'import de pétrole russe. Bien entendu, nous continuons d'acheter du pétrole russe à l'Inde qui nous le raffine au passage et nous le revend beaucoup plus cher.
- La dépréciation de l'euro par rapport au dollar qui rend nos importations beaucoup plus coûteuses est une lointaine conséquence du "Whatever It takes" de Mario Draghi et de toutes les décisions qui en découlent.
- La faiblesse persistante de l'industrie française. Le président actuel n'est bien sûr pas le seul en cause. Il est le successeur d'une longue lignée qui depuis Mitterrand ne comprend rien ni à l'économie ni au monde industriel. Et leurs ministres respectifs de l'économie et des finances sont du même acabit (à l'exception notable de Francis Mer, ministre sous Jacques Chirac).
Pour nous français, cette image du déficit extérieur reste, pour le moment purement symbolique. Notre long supplice à venir n'a pas encore commencé.
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