lundi 18 avril 2022

Qui sera le prochain premier ministre d'Emmanuel Macron ?

 Le suspense est à son comble : Emmanuel Macron gagnera-t-il la présidentielle dimanche avec 56% des voix (comme le lui prêtent les derniers sondages) ... Ou n'obtiendra-t-il au final que 53% des voix ? 

En fait, plus que le score final lequel (remercions notamment les grands médias et les gens du spectacle qui ne se privent pas de nous souffler le nom du vainqueur) ne fait guère de doute, c'est l'évolution du score de l'extrême droite au fil des ans, qu'il convient d'analyser. 

Marine le Pen est absolument incapable de gouverner : tout le monde le sait, y compris ses chats.
Elle-même est au courant. Son espoir est d'ailleurs de faire un score aussi proche que possible de la barre des 50%, sans toutefois l'atteindre. 
Dans l'hypothèse absurde où elle arriverait au pouvoir, non seulement la rue (les banlieues) et les médias s'enflammeraient, mais la BCE déclencherait une crise financière d'une ampleur cataclysmique pour punir la France d'avoir mal voté. 
D'ailleurs, elle ne disposerait d'aucun relais politique, la majorité des principaux cadres du RN ayant émigré chez Zemmour.  

Autrement dit, le vote "Le Pen" n'est rien d'autre qu'un vote de protestation, sans aucun espoir d'aboutir sur des réformes concrètes.

Et bien en dépit de tout cela, il y a quand même, selon les sondages, entre 44% et 47% des électeurs qui s'apprêtent à voter pour Marine Le Pen, non pas pour exprimer leur souhait de la voir diriger le pays, mais pour dire leur ras-le-bol d'un système qu'ils estiment tournés contre eux. 
Le match Macron - Le Pen est en fait un plébiscite "pour ou contre le système".  
C'est absolument incroyable quand on pense aux centaines de milliards d'euros déversés sur le pays ces dernières années (notamment avec l'opération du "quoi qu'il en coûte contre le Covid") pour arriver à un résultat où près de la moitié des gens en âge de voter ne se reconnaissent plus dans le système en place. Tout cela en dit long sur la déchéance de notre civilisation. Ce sera le sujet d'un prochain billet. 

Revenons au réel et en particulier au thème abordé dans cet article : qui, Macron va-t-il choisir la semaine prochaine pour succéder à l'insipide Jean Castex ? 

Je ne suis absolument pas dans le secret des dieux, mais comme tout le monde, j'ai quelques idées sur le ou la candidate qui pourrait être en situation de passer ses nuits à Matignon. 

D'abord, je pense que le candidat idéal est un candidat de droite : la droite, c'est à dire le pragmatisme face au réel, est encore majoritaire dans le pays, et c'est en partie ce qui explique, selon moi, que le pays tout entier n'ait pas encore sombré. 
Quand on regarde ce qui s'est passé au 1er tour, l'ensemble des candidats de gôche ( Arthaud + Poutou + Roussel + Mélenchon + Jadot + Hidalgo) n'a pas dépassé les 32%, c'est dire le nauffrage de ces idéologues déracinés. Pour le moment, la France est encore une terre de droite.
Bien qu'il s'agisse d'un candidat de droite, il doit être Macron-compatible. Par question de prendre un Laurent Wauquiez ou un Eric Ciotti. Ces gens-là rappellent, par leurs idéologies extrêmes, "les heures les plus sombres de notre histoire" pour paraphraser Libération. A droite donc, mais pas trop. Un profil comme Edouard Philippe ou Jean Castex, donc. Ha ! On me souffle dans l'oreille qu'ils ont déjà servi.

Ensuite, il faudra une personne connue des français mais qui ne soit pas susceptible de faire de l'ombre au chef de l'Etat. Macron en est à son deuxième mandat et à priori, le niveau de détestation qu'il générera parmi la population lui enlève dors et déjà toute perspective de changer la constitution puis de concourir pour un troisième mandat. Je veux bien croire que les français ont un cerveau de poisson rouge, mais il y a des limites. Un candidat comme Sarkozy ou tout autre ambitieux ne saurait s'accommoder très longtemps de Macron, qui sera sur le départ. 
En plus, Macron voudra avoir la paix. C'est son dernier quinquennat à l'Elysée, bordel ! Donc merci mais pas de connard comme Nicolas Hulot ou de petites frappes qui ne paient pas leurs impôts comme Laura Flessel.

Troisièmement, il faudrait que cette personne ait une sensibilité de gauche, pour contrebalancer le fait qu'elle soit issue des rangs de la droite. Pourquoi pas une personne en rapport avec l'écologie ?
C'est très bien, l'écologie : c'est une valeur de gauche, forcément. On ne peut pas imaginer que la droite puisse faire de l'écologie... 
Dans la réalité, l'affirmation précédente est une absurdité absolue, les escrologistes d'EELV étant des caricatures de la véritable écologie. Mais ce qui compte, c'est le symbole n'est-ce pas, la narration, l'image plutôt que la réalité des faits. Va pour l'écologie !

Quatrièmement, il serait bien que cette personne apporte un vent de fraicheur sur le pays, par exemple qu'elle soit issue des minorités. Ce serait bien qu'elle soit une femme, qu'elle soit noire ou homosexuelle. Evidemment, une femme lesbienne d'origine africaine serait parfaite, mais en même temps, il ne faudrait quand même pas se mettre trop à dos l'électorat de Sens Commun. 

Quand on pose sur la table tous ces critères pour bien faire, on s'aperçoit que le candidat idéal est en fait une candidate, et qu'il s'agit de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Dort-elle ? Est-elle submergée par l'émotion de savoir qu'Emmanuel pense à elle ? 



P.S. Apparemment, la relation ne serait pas au beau fixe entre la belle de New York et le roi de l'Elysée, ce qui fait que mon scénario de politique fiction prend sérieusement du plomb dans l'aile. Je lui trouvais quand même plus d'allure que de choisir l'apathique Elisabeth Borne ou pire encore, la pimbêche Christine Lagourde. 









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