"Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction."
Charles de Gaulle
Aujourd'hui, l'immobilier est vu comme l'un des piliers majeurs de la constitution d'un patrimoine, ce qui est bien normal.
Il n'en a pas toujours été ainsi et surtout, actuellement la rentabilité d'un investissement immobilier est notoirement insuffisante (de 1 à 4% pour une acquisition sur Paris en moyenne). Ce rendement affiché ne prend même pas en compte les tracasseries administratives et les problèmes de toutes sortes (mauvais payeur, dégâts des eaux, frais d'entretien d'immeubles,...)
Cette vidéo de mon ami Patrick référence 15 raisons de ne pas investir directement dans un bien immobilier en 2023 :
Esso représente à ce stade ma plus forte conviction boursière, en tout cas sur le marché français.
Le 23 Mars, donc relativement tardivement, les résultats annuels 2022 seront publiés et je considère qu'il s'agit d'une bonne opportunité pour investir dans le titre. Bien entendu, mes convictions n'ont absolument pas valeur de conseil et d'ailleurs mon historique d'investissement plaide plutôt contre moi.
Examinons en détail pourquoi le titre Esso pourrait augmenter significativement lors de la publication de ses résultats annuels.
Tout d'abord, pour parler des chiffres actuels, à la date du 17 Février, la capitalisation du groupe Esso est de 653 Millions d'Euros.
Sur le site d'informations financières Zonebourse, on obtient :
Un C.A. sur 9 mois à 18.4 milliards d'euros, soit +70% par rapport au 30 Septembre de l'année précédente.
Trésorerie nette de toute dettes : 464 millions d'euros au 30 Septembre. A comparer avec une trésorerie nette de 66 millions d'euros au 30 Juin 2022. La trésorerie a augmenté de 400 millions d'euros en un seul trimestre !
Au 30 Juin 2022, les capitaux propres nets tangibles avaient été estimés à 1,972 milliards d'euros. Il s'agit principalement de pétrole dans les cuves. Cela représente plus de 153 Euros par action.
En face, répétons-le la capitalisation n'est que de 653 millions d'euros.
Je ne savais pas trop comment aborder sur ce blog le sujet de la guerre Russie-Ukraine. Pierre de Gaulle, le petit fils du Général (dont l'une des citations orne ce blog) vient, fort opportunément, de m'en donner l'occasion.
Il se trouve que (sans que nous ne soyons aucunement concertés), j'ai sur la guerre Russie-Ukraine, une opinion sensiblement égale à celle de Pierre de Gaulle, en particulier celle qu'il a donné en interview sur Sud Radio avec André Bercoff.
Il ne s'agit pas de remettre en cause le fait que la Russie est l'agresseur (personne de sensé ne conteste ce point), mais il y a un grand nombre de raisons qui font que d'une part ce conflit est existentiel pour la Russie, que d'autre part, le véritable agresseur n'est pas celui que l'on imagine et surtout que l'intérêt de la France et même de l'Europe n'est pas de s'en mêler.
Le "vlogger" Aldo Sterone signale fort justement dans l'une de ses dernières vidéos que tout est fait pour personnaliser l'attaque Russe comme étant celle d'un seul homme, Vladimir Poutine. C'est oublier bien vite que la majorité des russes est derrière son président et que si ce dernier venait à disparaitre, comme le souhaite si ardemment l'Occident ... Et bien, il est très probable que la politique russe ne changerait pas d'un iota, voire s'aggraverait. Poutine tient contrairement à ce qu'on imagine, une position de retenue au sein d'un gouvernement qui compte de nombreux éléments pro-guerre.
Comme indiqué précédemment, le combat que mènent les Russes en Ukraine est, pour eux, existentiel.
Depuis 1991 et la chute de l'URSS, les Etats-Unis, bien loin de démanteler l'OTAN, l'ont renforcé et ont fait en sorte d'encercler géographiquement la Russie sans jamais se préoccuper de son souci légitime à assurer sa propre sécurité.
Pour le dire d'une manière plus claire, il n'est pas question d'autoriser des missiles de l'OTAN à Kiev qui est à une distance d'environ 750 Km de Moscou. Si l'on prend Kharkiv, on descend à 650 km. Le contrôle effectif de l'Ukraine et son affiliation à l'OTAN placerait les missiles de l'OTAN à moins de 5 minutes de Moscou.
Quel politicien russe sensé accepterait cela ?
A ce stade, l'analogie avec la situation à Cuba pendant la guerre froide devrait être évidente pour tout le monde. En 1962, lorsque la crise des missiles de Cuba éclate, les américains n'ont aucun scrupule à agiter la menace d'une guerre nucléaire en réaction au danger potentiel de fusées russes qui pourraient être pointées sur la Floride et le reste des Etats-Unis. A cette époque, même les fusées les plus avancées n'étaient qu'un pâle reflet des armes actuelles, aussi bien en vitesse qu'en potentiel destructeur.
Dmitri Medvedev, ancien président, l'a rappelé : même si la Russie devait perdre la guerre sur le plan conventionnel, cela risquerait d'entraîner le monde dans un conflit nucléaire.
Les ennemis de la Russie devraient comprendre que toute tentative de reprendre, par exemple la Crimée, serait vue comme une atteinte à l'intégrité de la Russie tout entière.