mardi 28 avril 2020

Le marché a-t-il toujours raison ?

"Le marché a toujours raison"
Abruti Anonyme


Je connais bien cette affirmation selon laquelle "le marché a toujours raison" : c'est ce que me dit régulièrement d'un air satisfait, l'un de mes amis, comme s'il venait de démontrer l'un des trois principes de la thermodynamique, et à chaque fois qu'il m'annonce cela, avec son air repu, j'ai envie de lui annoncer dans la foulée qu'il est le plus grand sottard de la création !

Mais je ne dis rien. C'est mon ami, après tout. Aujourd'hui, j'ai quand même décidé d'écrire, ... pour lui et pour tous ceux qui prennent une expression fausse pour expliquer la situation des marchés financiers.  

Le marché n'a pratiquement jamais raison.
Ce serait même la situation inverse : le marché a toujours tort.

Je dirais que le marché a toujours tort parce qu'il surestime la valeur d'une action ou bien au contraire parce qu'il la sous-estime.

Il est donc en sur ou en sous évaluation, parfois pour de bonnes ou de moins bonnes raisons.
Il peut à la fois la sous-estimer sur le court terme et la surestimer sur le long terme, ou bien l'inverse.

Quand je dis que le marché a toujours tort, je ne dis pas cela par dépit d'avoir été, dans le passé, à contre-courant de la tendance majoritaire. Je souhaite simplement prendre acte du fait que les oscillations permanentes des cours représentent pour l'investisseur un rattrapage du marché dans un sens ou dans l'autre, plutôt qu'un challenge de court terme pour le day trader consistant à courir en permanence derrière les variations des cours.

L'objectif de l'investisseur "value" est de se positionner sur ce qu'il pense être une anomalie de marché justement pour profiter à plus ou moins longue échéance d'un rééquilibrage du marché, celui-ci réalisant globalement, qu'il a mal valorisé l'action.
L'objectif, donc du bon investisseur, c'est de se positionner à l'achat ou à la vente, sur une valeur, et d'attendre que le marché réalise son erreur.

A-t-on des exemples de sociétés ou le marché continue d'avoir tort sur la durée ?
Oui, bien sûr, il y en a plusieurs.

On peut citer Tesla qui n'a jamais fait de résultat d'exploitation positif (autrement qu'en vendant des droits à polluer) et qui n'en fera sans doute pas, avant très longtemps.
Ce genre d'anomalie ne serait pas toléré, dans le cadre d'un vrai marché sain.
Mais ce que nous avons aujourd'hui sur les systèmes financiers, n'est pas un marché au sens où on l'entend habituellement, c'est à dire un lieu de rencontre de l'offre et de la demande.

A l'inverse, on peut citer une petite société française, telle que Cofidur (ALCOF) dont la capitalisation actuelle est bien en dessous de sa trésorerie nette, et qui est rentable depuis de nombreuses années. Et qui le restera probablement dans le contexte actuel, en dépit de la crise engendrée par le Covid-19.



Il y a aussi et je dirais presque, il y a surtout, un autre facteur qui entre en jeu : l'impression des banques centrales qui fausse l'ensemble du jeu.
Quand vous achetez une action 50 € et que la quantité d'euros mise à disposition globalement par la Banque Centrale Européenne double, il est logique que sans rien faire, le montant de cette action s'établisse désormais à 100 €. Il y a plus d'euros disponibles pour acheter la même quantité d'actions. Pour le coup, c'est la simple loi de l'offre et de la demande.

C'est pour cela que la valorisation d'une action est une opération très complexe voire impossible à calculer à l'instant T : il se peut que le cours d'une action puisse grimper alors que le comportement du sous-jacent (les résultats de la société) ne soient pas satisfaisants, simplement parce que la quantité de monnaie dans laquelle elle est valorisée a crû de manière exponentielle.

Mais bien sûr, ayant écrit cela, j'entends bien ce que signifie l'expression "le marché a toujours raison". Cela signifie avant tout : "ne luttez pas contre le marché, c'est à dire contre les forces de l'argent là quand elles s'imposent à vous".






samedi 25 avril 2020

Total Gabon : une très belle anomalie de marché


Je sais bien qu'il y a déjà trop d'articles financiers ou relatifs à l'investissement sur ce blog.

Mais enfin, je ne résiste pas à la tentation d'un très court  article pour attirer l'attention sur le cas très particulier de la société Total Gabon ( code : GA0000121459).


Total Gabon a annoncé pour l'exercice 2019 un résultat net de 50 millions de dollars US.

Le 20 Avril 2020, Total Gabon a confirmé la distribution d'un dividende de 11 dollars USD, ce qui aux cours actuels représente un dividende supérieur à 10%.

Les capitaux propres audités dépassent 2,1 milliards de dollars.
Le flux de trésorerie d'exploitation est de 480 M$ en hausse de 21% par rapport à 2018.

On pourrait bien sûr objecter que la situation actuelle présuppose une dégradation future des comptes.

Non seulement, je suis d'accord, mais je pense que les mois de Mai et/ou de Juin, vont amener des chûtes très fortes du brut.
Je crois que cet article de Loic Abadie est une bonne synthèse de ce qui risque de se passer.

Mais le texte le plus important à lire sur ce sujet me semble être celui publié le 23 Avril par Peter Zeihan sur le site de Zerohedge et sobrement intitulé : "oil : the storm before the really big storm".

L'auteur pense que la crise actuelle n'est pas grand chose à côté de ce qui se passera lorsque le monde manquera d'espace de stockage pour le pétrole. Et cela risque de se produire d'ici à un mois et demi.

Selon Zeihan, la stratégie actuelle des saoudiens qui consiste à inonder le marché de pétrole a pour objectif de "tuer" les pays producteurs moins importants : Vénézuela, Algérie, Nigeria, Iraq...
En finalité, dans un délai plus ou moins important, cela devrait permettre, une fois le gros de la crise passée, de remonter fortement les prix.

Dans le même ordre d'idées, ce tweet rappelle le nombre très important de tankers qui sont actuellement piégés au delà de la côte de Los Angeles.

Je partage ces analyses, et donc le titre risque de baisser dans les mois et les semaines à venir, mais je suis d'avis que Total Gabon a largement les moyens de supporter cette crise, et d'en sortir renforcé par la suite.

Voici ci-dessous le tableau financier pour l'année 2019. Les chiffres sont très solides avec en particulier une trésorerie nette supérieure à la capitalisation (qui va certes sans doute se réduire un peu).


A la lumière des événements actuels et des anticipations futures, on peut considérer que l'année 2020 en cours est perdue pour le dividende, et que celui-ci redémarrera dès 2022 au titre de 2021 avec un dividende peut-être divisé par 2, ce qui correspondra malgré tout à un rendement de l'ordre de 5%. Cela me convient, si cela permet d'attendre dans de si bonnes conditions la remontée future des prix de l'énergie.

Je sais que l'on va me dire que l'environnement est incertain, et que, comme pour le Vénézuela, les ingérences de l'état gabonais peuvent causer des dommages majeurs dans la société.
Cela me parait très peu probable au contraire : l'Etat Gabonais est actionnaire depuis de nombreuses années de Total Gabon qui est un actif très bien géré. C'est un des rares exemples de bonne cohabitation entre intérêts privés et intérêts publics.
A mon avis, il y a plus à craindre d'une ingérence dans la maison mère Total (n'est-ce pas Meeschaert AM ?) que dans sa filiale gabonaise.

Et donc, en ces temps d'incertitude, les cours de Total Gabon sont accessibles pour qui s'engage dans un achat de très long terme.


Cet article ne constitue aucunement un conseil d'achat



lundi 20 avril 2020

Tous les voyants sont au vert pour le Bitcoin


Je me faisais la réflexion ce matin, sans y avoir réfléchi au préalable, que tous les voyants étaient en ce moment même, au vert, concernant la valorisation du Bitcoin.

Je dirais même qu'à ma connaissance, le rapport rendement / risque n'a jamais été aussi bon, oui, même en 2013 lorsqu'un Bitcoin était valorisé moins de 100 €. 



Si l'on reprend ensemble les différentes périodes qui ont marqué l'histoire du Bitcoin :

Jusqu'en 2013, le Bitcoin n'est pas assez connu, hors des cénacles d'experts, et donc on peut fort logiquement penser que cette "expérience" n'aura pas d'impact durable.

Lorsque le Bitcoin se met à connaitre l'ascension vertigineuse de 2013, les gouvernements réagissent plutôt mal, certains l'interdisent et on peut tout à fait penser (c'est d'ailleurs ce que j'ai fait) qu'il y aura une espèce de coordination internationale pour entraver son développement. Curieusement, cela ne s'est pas produit, et le Bitcoin a pu poursuivre son expansion.

Suite à cette croissance très forte, le cours du Bitcoin dévisse lourdement au début de 2014, et il se met à stagner au cours des 2 à 3 ans suivants. L'entrain généré retombe progressivement, sous les sarcasmes des sceptiques.

A partir du milieu de l'année 2017, le cours se met, une nouvelle fois, à augmenter fortement.
Mais cette montée très forte, presque verticale, déchaîne une fois de plus les suspicions des autorités monétaires qui s'époumonent à essayer de démontrer que ces "cryptoactifs" ne reposent sur rien et qu'ils sont avant tout un moyen de faire du blanchiment d'argent ... Comme si le blanchiment avait attendu les cryptomonnaies pour exister.
En parallèle de cette difficulté, le Bitcoin doit affronter l'émergence d'un nombre de plus en plus importants de cryptomonnaies concurrentes qui toutes prétendent remplir la même fonction que lui de manière plus efficace et à un coût moindre. Cela donne du moulin aux tenants des métaux précieux qui indiquent, avec une certaine validité que si le nombre d'unités de valeur de chaque cryptomonnaie est souvent contrôlé à la naissance, le nombre de cryptomonnaies qu'il est possible de créer en vérité infini.
En 2017, le secteur est encore jeune, les algorithmes sont loin d'être aussi développés et le nombre de détenteurs de bitcoins est bien moindre que ce qu'il est en 2020.



Aujourd'hui, je le répète, tous les voyants sont au vert. Bien sûr, étant un marché libre, il peut fluctuer plus ou moins fortement, mais je ne vois pas de raisons qui le ferait s'écrouler durablement.
  • Le Bitcoin a connu de fortes avancées techniques et est sur le point d'en connaitre de nouvelles. Le nombre de développeurs est en augmentation. 

  • La pénétration du Bitcoin dans la sphère financière, en direct et au travers d'instruments financiers adaptés est plus importante que jamais. 

  • En 2020, il n'y a plus de concurrence, à ce stade et pour le futur immédiat entre les cryptomonnaies : Bitcoin est bien établi dans son rôle d'or numérique et ce n'est pas Bitcoin Cash, Bitcoin Satoshi Vision (😆), Ripple, ou même Ethereum qui va le lui disputer.
    Bien sûr, il y a d'autres blockchains et qui sont plus adaptées à d'autres usages. Mais pour ce qui est de constituer une réserve de valeur, de représenter de l'or numérique en quelque sorte, Bitcoin est le roi. Ce n'était pas vraiment le cas en 2017 ni même en 2018. 

  • Au moment où j'écris ces lignes, le nombre de pays où le Bitcoin est complètement illégal est assez faible.
    Sur les principaux pays, la question de bloquer légalement le Bitcoin où même d'entraver son développement, ne se pose plus. Et je pense que les gouvernements du monde entier auront mieux à faire dans les années à venir que d'entraver le développement d'une industrie en devenir. 

  • Le "halving" doit se produire dans moins d'un mois, plus exactement d'ici 3 semaines. La réduction du nombre de Bitcoins attribués en récompense aux mineurs, a en principe un effet relutif sur les prix. 

  • Le cours actuel, de 7000 USD n'est pas du tout au niveau où on pourrait parler d'échauffement ou encore moins de bulle. Il pourrait être multiplié par 2,5 avant que l'on retrouve les plus hauts. 

  • Il n'est pas non plus tout en bas, puisque même la vente panique de Mars 2020 a trouvé sa contrepartie et sur des mains à priori plus fortes.
    En parlant de cela, la majorité des Bitcoins est aujourd'hui entre les mains de "HODLERS" de long terme, qui n'ont pas besoin de leur investissement pour vivre, qui ont survécu à plusieurs crises et qui ne revendront certainement pas avant que le cours ne dépasse ses plus hauts de Décembre 2017.

  • Enfin et c'est sans doute le principal, avec la crise du coronavirus, les banques centrales se sont remises à faire ce qu'elles savent faire de mieux (en fait, elles ne savent faire que cela) : imprimer des tombereaux d'argent. Ces dernières semaines, la Fed a mis ses taux à zéro, rejoignant ses consoeurs du Japon et d'Europe.
    La Fed a annoncé un fonds d'urgence de 2 300 milliards de dollars de prêts pour soutenir l'économie. Pour appuyer ces mesures de bon sens, la Banque Centrale du Bitcoin a annoncé l'impression d'un montant équivalent, soit au cours de 7 000 USD, l'impression nouvelle de 328,57 millions de Bitcoins ... Euh non, je m'égare. 

Cette impression monétaire débridée ne fait que donner raison à la vision de Satoshi Nakomoto, et c'est un argument de plus pour indiquer que même si le Bitcoin ne monte pas, ce seront, en finalité, l'USD et toutes les monnaies papiers qui chuteront.

J'ai beau chercher, je ne vois pas en ce moment, d'élément négatif à moyen terme, pour le cours du Bitcoin.




Cet article ne constitue aucunement un conseil à acheter du Bitcoin ou n'importe quelle cryptomonnaie.









vendredi 17 avril 2020

Coronavirus : quelques réflexions sur l'après-confinement


J'ai essayé pendant ces quelques semaines de publier des articles sans rapport avec le COVID-19.
J'estime qu'il y a suffisamment de sources d'informations, d'avis et de polémiques comme cela, sans en rajouter par ailleurs.
Mais je voudrais quand même présenter quelques réflexions d'ordre plutôt tactique que je n'ai pas vu ailleurs sur la période post-confinement.


1) La problématique des restaurants

On se doute tous que les restaurants auront du mal à la fin du confinement, dont on rappelle qu'en France, elle ne sera pas effective pour eux au 11 Mai.
Je dois dire que je serai particulièrement méfiant à la fin du confinement lorsqu'il s'agira d'aller déjeuner ou dîner dans des restaurants. Et dans le cadre de mes missions, je serai amené à le faire.

Lorsqu'un restaurateur est dans une situation financière critique, et malheureusement cela risque d'arriver, la tentation est gigantesque de faire le maximum d'économies.


C'est une question de survie financière. Et pour un restaurateur, les aliments représentent une partie (pas la plus importante) des dépenses.
Je ne parle pas ici de servir des aliments frelatés, mais d'être beaucoup moins regardant sur la qualité et la fraîcheur des produits servis. Et je ne pense pas aux établissements hauts de gamme, mais aux petits restaurants dans lesquels je me rends régulièrement, quand je vais à l'extérieur.

Je ne serai vraiment pas surpris que nous soyons face à une épidémie d'intoxications alimentaires à la sortie du confinement.

2) La crise et la fermeture d'entreprises

Beaucoup s'imaginent que la crise à la fin du confinement amènera une faillite massive d'entreprises.
Il y aura sans doute beaucoup de redressements judiciaires et de mise en liquidation, mais je ne crois pas à l'hémorragie tant annoncée, tout simplement parce que l'Etat s'y attend, a pris des mesures de

Je pense au contraire que l'état va déployer des efforts énormes ( subventions, annulations de dette,...) pour sauver toutes les entreprises, y compris celles qui, en principe, devraient être en mise en faillite, parce qu'elles sont structurellement ou même conjoncturellement incapables d'être rentables.

Dans cette période pendant laquelle l'Etat s'activera pour remettre à flot son économie, comme si elle pouvait être éteinte et allumée à la manière d'un interrupteur, ce que je ne crois pas, il dépensera un grand nombre de forces et de "cartouches" financières ... qui se révéleront manquantes lorsque la deuxième crise se produira.

Quelle sera la deuxième crise et combien de temps après la crise du virus se produira-t-elle ?

Franchement, je n'en sais rien.

Cela pourrait-être : une crise de l'euro, une résurgence des manifestations de gilets jaunes en France en plus violent, une deuxième vague du coronavirus, ou plus probablement une vague de faillite de grande ampleur ( des compagnies aériennes, des géants de l'immobilier commercial comme URW,...)

Par contre, je pense qu'elle n'attendra pas trop la fin de la première crise : elle pourrait par exemple survenir à la fin de l'année 2020 ou au début de 2021, à supposer que la fin du confinement marque la fin de la première crise.

Les systèmes de protection publics ainsi que les gouvernements, déjà affaiblis par les efforts déployés pour gérer la première crise, ne sauront plus faire face efficacement aux problèmes auxquels ils seront confrontés.
Il en résultera une "supernova" de pognon (ces gens-là ne savent faire qu'une chose : imprimer de l'argent) qui cette-fois, résorbera le problème de la déflation. L'inflation finira sans doute par réapparaitre, et cette fois, il sera difficile de remettre le dentifrice dans le tube...
En d'autres termes, s'ils parviennent à inonder le monde d'argent, je m'attends à ce que la prochaine crise soit monétaire.


3) Le besoin d'anti-fragilité

Cette crise du coronavirus est presque une ode à Nassim Nicholas Taleb et en particulier à son livre : "Antifragile - Les bienfaits du désordre".


Je ne suis, bien sûr, pas innovant en parlant du besoin d'anti-fragilité.
Mais je voudrais insister sur son importance dans le contexte actuel, principalement en regard de la rentabilité, voire l'efficacité globale de l'entreprise.

Quand on a toutes ses usines entre les mains de sous-traitants en Asie (principalement en Chine), comme c'est le cas d'Apple, on est très optimisé, notamment en terme de résultat d'exploitation. Mais on est également à la merci d'un arrêt de ces usines qui pourrait se révéler bien plus toxique que l'ensemble des gains accumulés en n'ayant pas conservé toutes ses usines au même endroit ou bien entre les mains d'un seul fournisseur.

Au niveau d'une très petite entreprise, l'anti-fragilité se définit en particulier, selon moi, par la polyvalence des salariés et la répartition/distribution des clients.


4) La restriction des libertés

C'est un sujet sur lequel un grand nombre d'articles ont été écrits, mais je veux rajouter ma petite touche.

La restriction des libertés est pour moi le problème majeur de cette crise.

Pour gérer le problème de santé, les autorités ont pris l'une des décisions portant atteinte à l'un de nos droits les plus basiques : le droit de se déplacer.
Cette restriction, je la considère comme une mesure sanitaire, et à titre optionnel, comme un test.
Le fait que nous tous, moi le premier, l'acceptions si facilement, donnera très probablement aux autorités des idées pour restreindre nos libertés ... toujours pour le bien commun, je n'en doute pas.


Je me demande vraiment quelle sera la nature et l'étendue de la perte de liberté qu'ils nous demanderont d'accepter par la suite. En fait, j'ai déjà une petite idée.

Je me sens prêt à tout gérer (je veux dire à tout défier), mais le plus dur sera bien évidemment la perte de liberté de voyager, de se déplacer, d'entreprendre, etc...

Je n'ai pas pour l'instant, de remède tout fait.
Je peux simplement dire que la Liberté est un élément de la plus haute importance pour moi, et que pour le protéger, je ne peux penser qu'à accroître ma mobilité.
Lorsqu'on souhaite accroître sa mobilité, un certain nombre d'actions viennent immédiatement à l'esprit. Et le fait que ces actions ont un impact, parfois très important sur la rentabilité, ne doit pas pour autant nous arrêter, sauf si vous pensez que la Liberté n'est pas un de vos critères essentiels.







samedi 11 avril 2020

WeWork : le symbole des excès de cette ENORME bulle...


Depuis combien de temps est-ce que j'ai envie d'écrire sur cette bulle des soi-disants licornes Internet ?
Je ne sais plus, j'ai oublié...

Et d'ailleurs, nous ne sommes pas sur une bulle Internet classique comme à la fin des années 90s.
J'en suis convaincu.
Nous sommes sur une bulle des banques centrales qui déborde de partout : immobilier, oeuvres d'arts,... et startups high-tech.
Un grand nombre de fonds et d'intérêts financiers cherchent le prochain Microsoft, le prochain Cisco ou le prochain Google sur les Netflix, les Uber et les WeWork d'aujourd'hui.

En tout cas, n'ayant que peu de temps à y consacrer, j'ai choisi d'écrire sur WeWork, d'abord parce qu'il s'agit du parangon de toutes ces sociétés nuisibles qui n'apportent aucune valeur à la société tout en prétendant y révolutionner les usages, ensuite et surtout parce que derrière WeWork, il y a Softbank, et en particulier Masayoshi Son, l'ultra-abruti, le méta-crétin, le super-blaireau qui est responsable à lui seul d'une grande partie des excès de cette bulle des dotcoms 2.0.

Par où commencer quand on parle de WeWork ?

Pff... C'est difficile.

Je crois bien que je vais commencer par l'article de Simon Black du blog Sovereign Man : lisez-le; il résume très bien la situation, mieux que je ne saurais le faire...

En bref, en 2010, un type pas très connu jusque là, du nom d'Adam Neumann décide de faire des locations courts termes aux entreprises en souscrivant à des contrats de bail de plus long termes du style 3-6-9.
Jusqu'ici, il n'y a pas grand chose d'original : Regus et d'autres sociétés font la même chose depuis des dizaines d'années, et soit (la majorité du temps) font faillite, soit elles gagnent un peu d'argent en facturant extrêmement cher des services de base. C'est d'ailleurs comme cela que Regus gagne un peu d'argent, après avoir fait faillite en 2003.

Là dessus, WeWork a fait 2 changements : d'abord rendre les bureaux "cools" pour les jeunes, avec du café (équitable) gratuit, un baby-foot, une manucure pour les chiens de compagnie, et j'en passe et des meilleurs.

L'espace WeWork, rue de Navarin - Bientôt disponible ... ou pas !

Le deuxième, c'est de dépenser sans compter, où plutôt en comptant de sorte que le trou soit le plus gros possible, et pour cela, il fallait un pygmalion, et c'est là où intervient Monsieur Son (ofabitch).

L'article de Simon Black est intéressant pour comprendre à quel point Neumann n'est pas dupe lui-même des absurdités qu'il raconte, quand bien même il est incomplet !
Par exemple, il vend les droits du nom "The We Company" à la société WeWork, dont il est le fondateur, pour 6 millions de dollars.
Par exemple encore, il loue de l'argent à WeWork pour acheter des bureaux qu'il reloue à WeWork en encaissant un profit au passage.  C'est impressionnant !
Par exemple toujours, il vend des centaines de millions de dollars de ses propres actions, tout en parvenant à convaincre les investisseurs d'investir dans WeWork.

Arrivé à ce stade, on a déjà envie de vomir.
Il devrait y avoir un documentaire sur la manière absolument époustouflante dont Neumann a trompé l'ensemble des actionnaires qui lui avaient fait confiance, au premier rang desquels Masayoshi Son.

Là où c'est incroyable, c'est lorsqu'on observe sur la décennie écoulée, la boulimie d'acquisitions de locaux par rapport à la croissance de leur chiffre d'affaires : c'est comme il y avait une volonté assumée de dépenser le plus possible et le plus rapidement possible ! Des bureaux, vite ! A Tokyo, Manille, Guangzhou, et n'importe où....

Si vous vous intéressez un peu à l'histoire de WeWork, en tout ce qu'elle explique des excès de la décennie écoulée, et comment nous allons les payer, avec les intérêts, dans les décennies à venir, il y a 2 articles à ne pas manquer et tous les deux sont du même auteur génial, Scott Galloway.
Je prends le temps de bien les détacher car je suis inquiet à l'idée que vous puissiez ne pas les lire

La lecture de ces 2 documents est hautement recommandée pour comprendre à quel point WW est un condensé de tout ce qu'il ne faut pas faire, combiné à une arnaque de haut vol quand on examine froidement les agissements de son fondateur.


Soyons bref, car j'imagine que tout le monde ou presque connait la chute, l'entrée en bourse (l'IPO) de WeWork, initialement prévue pour Septembre 2019 n'a pas eu lieu.

Au milieu du mois d'Août, les documents remplis pour l'introduction en Bourse permettaient de se rendre compte que la valorisation de 47 milliards de dollars résultait uniquement d'un accord entre 2 personnes : Adam Neumann et Masayoshi Son, et que l'engagement de Masayoshi Son garantissait qu'il serait le premier à pouvoir sortir une fois l'introduction en Bourse effectuée.

A la suite de cette annulation, Softbank a dû intervenir et s'engager à une augmentation de capital  de l'ordre de 3 milliards de dollars en rachetant les parts des fondateurs.
Dans le contexte de ce deal, Adam Neumann devait se délester de ses parts et quitter le conseil d'administration contre un versement de plus de 200 millions de dollars, ce qui était absolument scandaleux.
L'objectif de cette action, visant à annuler les droits préférentiels que Neumann s'était auto-attribué, avait eu pour effet de forcer Softbank (et non pas son fonds Vision Fund) à racheter à une valorisation réduite à 8 milliards de dollars.

Vers la mi-Mars 2020, heureusement, Softbank a annoncé qu'il annulait ce rachat d'actions, mettant en avant le non-respect de certains objectifs pris par les dirigeants. Dans la foulée, et fort logiquement, WeWork a porté l'affaire en justice.
Derrière les apparences de façade, la question est de savoir qui va payer et personne n'a envie de le faire, car cela sent mauvais.

En tout et pour tout, Softbank a annoncé avoir investi en direct et via son fonds d'investissement, pratiquement 14,25 milliards de dollars dans WeWork.

Il y a 3 jours, une autre nouvelle d'importance nous arrivait : WeWork a commencé à ne plus payer ses locations longues durées, ce qui n'est pas trop étonnant puisque ses bureaux sont vides... Et ce, alors même que la crise du coronavirus a vidé les bureaux.

Et pourtant l'épidémie virale n'est pas franchement responsable du problème. Selon cet article de Zerohedge qui cite une étude de CBRE, l'activité de leasing de WeWork s'est effondrée de plus de 90% entre le 3ème et le 4ème trimestre 2019.

C'est le début de la fin, mais le début seulement, car je pense pouvoir être en mesure de vous garantir ceci : après la crise et le confinement, un grand nombre de sociétés et pas seulement des startups vont s'apercevoir qu'elles peuvent fonctionner tout aussi bien, et pour beaucoup moins cher, si la plupart des acteurs peuvent travailler de chez eux.

Le business modèle de WeWork est fini, mort, pas encore enterré, mais cela ne saurait tarder.
Et en plus, ils ont même un bouc émissaire sur lequel blamer leurs échecs : "notre idée était absolument géniale, ... mais c'est le Covid-19 qui nous a donné le coup de grâce".

Softbank le sait, et même si ça fait du mal à l'ego de Son, il a bien fallu qu'il l'admette... C'est pour cela qu'il n'a pas investi les 3 milliards de dollars promis.



Now hear this, folks : je rêve d'un retour à une société où la rentabilité redevient un facteur important.
Il y a des sociétés comme Tesla ou Netflix ou bien Uber, Lyft, ... qui sont déficitaires depuis tellement longtemps que cela en devient une énorme blague.
Telsa par exemple ne sera JAMAIS RENTABLE !
Ce n'est pas que son dirigeant actuellement (incorrectement qualifié de fondateur !), Elon Musk est un fainéant, bien au contraire. Ce n'est pas qu'il est un escroc, pas du tout. Ce n'est pas qu'il cherche uniquement à s'enrichir, loin s'en faut.
C'est juste que CA NE L'INTERESSE PAS ! Ce qu'il veut, c'est changer le monde ! Pas être rentable. Il n'a jamais été rentable avec aucune de ses sociétés : Zip2, X.com, SpaceX, Tesla, SolarCity, .... et ma foi, ça lui a plutôt bien réussi !
Comprenez-moi bien : si "on" offrait la rentabilité à Elon Musk, il la prendrait avec plaisir.... Mais ce n'est pas du tout sa priorité.
C'est aussi important pour Elon Musk d'être rentable que pour mon ami Jean-Seb de se tresser des couettes avec ses cheveux.

Et des boites comme cela n'existeraient pas très longtemps, s'il n'y avait pas des trous-du-cul pour investir dedans.

J'ai vraiment envie d'écrire un long, un très long article sur Masayohi Son, un article très documenté qui montrerait que son pseudo-succès actuel (car dans les faits, M.S. serait déjà ruiné si l'on tient compte des actions qu'il a dû mettre en hypothèque) ne doit qu'à une grosse tranche de chance, principalement ses investissements, par pur hasard, dans Yahoo! Japan et Alibaba.

Mais est-ce que j'en ai le temps ? Et est-ce que j'ai l'envie de démontrer son incompétence crasse et cette habitude folle d'investir des milliards de dollars en moins de 30 secondes de réflexion ?

Est-ce que j'arriverais à faire mieux que Scott Galloway qui a pointé du doigt, l'absurdité de l'investissement dans Oyo ou Bloomberg qui a décrit l'investissement de 375 millions de $ dans Zume, le constructeur auto-proclamé de robots fabricant des pizzas, qui a depuis pivoté sur le packaging alimentaire ?

Est-ce que je n'ai pas mieux à faire que de me morfondre sur l'absolue bêtise du genre humain ?




L'or, l'argent et le platine...


J'aimerais écrire plus souvent des articles sur lesquels on puisse se retourner quelques années plus tard, et se dire "que n'aurait-il fait ou pas fait à ce moment là, s'il avait su ?"

Comme toute personne qui ne dépend que des revenus qu'il gagne et qui n'a aucun filet de sécurité professionnel, je passe un peu de temps à étudier pour faire des décisions d'investissements, et je me trompe régulièrement. Donc, mon avis ne doit pas être pris comme celui d'un expert.

L'une des raisons pour lesquelles je me trompe régulièrement est mon "biais pessimiste" que j'entretiens malgré moi, depuis 2008 : j'ai du mal à croire que les choses puissent continuer en l'état, avec des déficits abyssaux, des interventions de banques centrales gargantuesques,... Mais tout cela continue. Et progressivement, l'économie des états devient administrée au profit d'une certaine plutocratie, sans que la plupart des individus n'y trouve quoi que ce soit à redire. Les gens à qui je parle ne comprennent même pas pourquoi je m'en inquiète.

Enfin bref,...

J'aimerais pouvoir retourner en 1999 et acheter de l'or. Ou bien en 2009 et acheter n'importe quelle action, sachant qu'à ce moment-là, les banques centrales s'apprêtent à déclencher la plus grosse orgie financière que le monde ait jamais connu.
Ou bien en 2014 et acheter du Bitcoin, en réaction de défiance justement à cette impression monétaire débridée des banques centrales du monde entier.

En 2020, c'est plus délicat... En tout cas, cela semble moins simple.
Il y a bien sûr les cryptomonnaies, mais cela parait incroyable de penser qu'elles pourront encore monter jusqu'au ciel, même si ce n'est pas exclu.
Je me souviens qu'en 2013, si l'on m'avait dit que le BTC qui était aux environs de 70 dollars monterait à 700 dollars, j'aurais eu un peu de mal à le croire.
Aujourd'hui, il est à 7 000 dollars, et si on me disait qu'il monterait à 70 000 dollars, j'aurais également un peu de mal à le croire (mais moins de mal que la dernière fois, finalement).

Il y a quand même certains graphiques qui me laissent rêveurs, et d'autant plus au moment précis où d'une part la Fed (la Federal Reserve, donc) annonce un plan d'injection monétaire de 2 300 milliards de dollars. Mais surtout, pour le dire comme Philippe Bechade, la Fed abolit l'économie de marché : plus précisément, elle vient de s'autoriser à acheter n'importe quelle dette de marché, peu importe sa notation.

Commençons par le graphique de l'or, dont je tire le graphe sur 20 ans de BullionVault. Bien entendu, ce prix doit être exprimé en dollars US, qui est la monnaie de référence, le prix de l'or en Euros n'étant qu'un avatar dérivant du rapport $/€.


On voit bien que les prix se rapprochent de leur plus haut historique qui s'est établi autour de 1900 US Dollars en Août 2011, alors que les craintes liées au Quantitative Easing de la Federal Reserve avaient encore un impact sur les prix.
Clairement, l'or est dans une bonne tendance, et nous n'en sommes qu'aux débuts de la crise du COVID-19.
Compte tenu des plans de création monétaire que j'ai brièvement décrit plus haut, il ne serait pas étonnant que l'or revienne voire dépasse ses plus hauts historiques, ce qui serait un signal très fort pour les tenants de l'analyse technique.
A cette date, Avril 2020, l'or à 1685 USD l'once est donc un bon investissement, et surtout son profil de risque est plutôt correct. Il parait peu probable que la valorisation s'écroule, même en dépit des manigances du COMEX, compte tenu des difficultés récentes de raffinage et d'approvisionnement.

Maintenant, parlons du métal argent. Bien entendu, une image vaut mille mots.


L'argent a connu une baisse spectaculaire, ces dernières semaines, du même ordre de grandeur, et même pire encore, que celle de la crise financière de 2008-2009. C'est incroyable à dire, mais à 15,42 USD, l'once d'argent est inférieure à son prix moyen de toute la décennie 2010.
Quand j'énonce cette vérité, il faut bien comprendre que pour évaluer le prix d'une chose dans une unité de valeur, il est nécessaire de prendre en compte les changements de quantité de cette unité de valeur. Autrement dit, le prix d'une once d'argent en dollars US n'a que peu évolué dans cette décennie, mais le nombre de dollars créé dans le système a évolué dans des proportions absolument gigantesques et qui restent très difficiles, voire impossible, à mesurer précisément.
Il n'est que de regarder, le bilan de la Federal Reserve pour voir que quelque chose s'est produit ces dernières semaines :

Et la Fed n'est que l'un des acteurs, et certainement pas le plus important, de création de la monnaie...

Le prix d'un once d'argent à 15,42 USD l'once n'est pas normal, compte tenu des créations monétaires coordonnées et des interventions étatiques qui se sont produites dernièrement. Mais j'y reviendrai.

Ceci dit, le plus important pour moi, c'est le graphique, sur 20 ans, du platine, présenté ci-dessous :


Voici la charte en question, et elle est incroyable ! Le prix d'une once de platine en ce moment est à 751 US Dollars. Ce prix n'a pas été aussi bas depuis très longtemps, même pendant la crise de 2008-2009.
Are you fuckin' kidding me ? 
Pour retrouver un prix aussi bas du métal platine, il faut remonter à Octobre 2003.
Est-ce que vous avez conscience du niveau d'impression monétaire dans le monde entier (particulièrement en Chine) qui a été effectué depuis 2003 ?

Alors, je sais bien, très bien même, que le platine n'est pas considéré comme un métal d'investissement, qu'il est très rare, et que si l'on plaçait tout le platine jamais extrait dans une piscine olympique, il n'atteindrait que nos chevilles (selon le World Platinum Investment Council), qu'il n'intéresse que les fabricants de pots catalytiques, et qu'il n'intéressera plus jamais personne...

Mais là, ça va beaucoup trop loin.

Pour tout vous dire, en Mars, le prix du platine est même tombé en dessous de 20 000 USD le kilo.
Et je n'en ai pas profité. J'avais trop le nez dans le guidon.

Et pourtant, je suis assez fan du platine. Cela fait un bail que je pressens que ce métal est important, même si je n'ai pas renouvelé le nom de domaine acheterplatine.fr que j'avais acheté en 2017.

Imaginez : nous sommes en Janvier 2022, et vous avez le droit de regarder un indicateur et un seul avant de revenir dans le temps présent. Que regardez-vous ? La température à l'extérieur, le déficit du commerce extérieur français, le niveau du S&P500, la valeur €/$, le cours du Bitcoin, le cours de l'or, de l'argent, du platine ?

Il faut malgré tout être pondéré et reconnaître que l'augmentation du prix des métaux précieux ne sera pas garantie dans le temps.
Les pouvoirs en place, principalement les banques centrales, mais aussi leurs affidés, les gouvernements, feront tout ce qu'ils peuvent pour combattre l'augmentation du prix des métaux précieux. C'est ce qu'ils ont fait ces dernières années, avec un certain succès, il faut bien l'admettre.

Lorsque l'on souhaite que le prix des métaux précieux, exprimé en dollars, augmente, il est légitime d'admettre que, quelque part, on reconnait le pouvoir implicite du dollar.
Nous ne sommes pas encore dans la situation où, comme l'explique Gresham, la mauvaise monnaie (la monnaie papier) chasse la bonne ... puisque l'on cherche encore  à revenir dans la monnaie papier, en ayant réalisé une plus-value entre temps.

Il n'empêche que tout incite à une augmentation de valorisation des monnaies ne dépendant pas des banques centrales ( cryptomonnaies et métaux précieux), mais tout est cela est bien entendu contrôlé et nécessite de montrer la plus grande patience d'attendre que les forces du marché se révèlent plus importantes que les forces de l'impression monétaire.

En parlant de patience, je trouve que l'action du comité d'organisation du tournoi de Wimbledon est remarquable et mérite d'être soulignée.
Pendant des années et des années (pendant 17 ans), le comité d'organisation de Wimbledon a payé chaque année 2 millions de dollars pour s'assurer contre le risque d'une pandémie.
Le coût total de cette assurance est donc de 34 millions de dollars.

Cette année, en 2020, le tournoi a été annulé pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale. Le comité a touché environ 141 millions de dollars selon le Boston Globe.


Je l'avoue, je suis admiratif. Je n'aurais pas été le dernier à proposer de supprimer cette assurance de 2 millions d'euros.

Tenir sa stratégie quand on y croit vraiment et qu'on peut la justifier à tout instant : cela compte vraiment et cela fait la différence.

A terme, l'inflation et donc les prix des actifs, vaincra très probablement, car ceux qui ont la "printing press" font tout pour qu'elle gagne.

Comme l'indique Bruno Bertez : "je vois venir le temps de l'inflation mais il faut laisser le temps au temps, n'est-ce pas ?"

Et donc, il est préférable d'anticiper, de suivre le proverbe : celui qui panique en premier, panique le mieux.
Je ne sais pas pourquoi, mais je préfère le dire en anglais " He who panics first, panics best".





























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